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Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 17:13

 


 

 

"Que vous vous sentiez capable de faire quelque chose ou que vous vous en sentiez incapable… vous avez raison."

Henry Ford

 

Il est fréquent que des clients me disent: "il faut un incroyable courage et une folle énergie pour faire ce que vous avez fait"... ou "il fallait une sacrée vision pour transformer cette affaire en partant de ce qu'elle était".

 

Il est fréquent que je leur réponde: "je savais qu'il y avait du travail, mais je savais aussi que je pouvais le faire; j'avais une assez bonne idée de ce que je voulais faire... et surtout, j'en avais terriblement envie".

 

Car du courage nous en avons tous. Il arrive qu'on le nourrisse et il grandit. Il arrive qu'on l'étouffe et il disparaît. C'est le sens de ce que disait Henry Ford. C'est la raison aussi pour laquelle certaines personnes réussissent la majeure partie de ce qu'elles entreprennent et que d'autres ont le sentiment de n'arriver à rien.

 

Il y a certes d'abord le fait de savoir ce qu'on veut et où on va. Le "quelquechose" dont parle H. Ford. Plus c'est clarifié et précisé, plus il y a de chance qu'on y arrive (notez bien que je n'ai pas écrit "clair et précis" mais bien "clarifié et précisé" - car les choses ne sont pas forcément données, il y a de l'action et du travail ici aussi). Prendre sa voiture en ne sachant que vaguement où on va, mènera, aussi, vraisemblablement quelque part.... et peut-être même près de là où l'on voulait aller, mais avec bien plus de temps et d'essence que nécessaire.

 

Cette manière de dire les choses est importante. Car elle est positive. Je peux savoir ce que je ne veux pas (ou ce dont je ne veux plus). Mais ça ne me fera pas beaucoup avancer. Pas autant que si je sais - vraiment - ce que je veux. Car dans ce dernier cas,  je peux le re-présenter. Le planifier. Le dessiner. Raconter comment on fait pour le faire. Et donc mettre en place, volontairement ou intuitivement, un vrai plan d'actions, ce qui encourage naturellement la mise en oeuvre. Quand on a fait ça, on a fait une grosse part de l'essentiel.

Si je me concentre sur ce qui ne va pas et uniquement sur les problèmes, je trouverai vraisemblablement ce que je cherche: des problèmes. Je mettrai forcément en évidence les difficultés et avec un peu de malchance, les croyances qui vont me faire reculer, entamer mon énergie et mon courage ("Je n’y arriverai jamais, je n’ai jamais de chance, ce n’est pas la peine d’essayer, je sais que je n’y arriverai pas, ce n’est pas trop mon truc").

 

Ce que je crois de mes capacités et de mes talents influe sur les résultats que j'obtiens. Des croyances aidantes ou positives m'aideront à réussir là où au contraire, des croyances limitantes peuvent saboter mon projet ou ma vie. Car adopter une croyance limitante, c’est de l’autosabotage. C’est programmer son échec. Il est donc important de prendre conscience des croyances qui nous accompagnent.

 

C'est comme d'identifier où est la pédale de frein et où est celle de l'accélérateur.

 

Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas apprendre de ses échecs et de ses erreurs. Développer des croyances est de ce point de vue essentiel. Notre existence serait un chaos si nous étions incapables d’apprendre de nos expériences . Les croyances nous permettent de tirer des leçons de nos expériences et de réagir rapidement aux évènements. Elles peuvent nous faciliter (ou nous sauver) la vie. Mais elles peuvent la rendre difficile si elles résultent d'une généralisation hâtive par exemple (j'ai eu un accident de voiture donc je ne sais pas conduire, j'ai eu un grave impayé avec mon importateur étranger et je ne suis pas fait pour l'export,...).

 

Ce qui est vrai pour l'individu peut l'être pour une équipe ou une organisation. Les croyances qui les habitent peuvent être aussi gênantes voire dévastatrices dans certains cas, comme l'a montré parfois la mise en oeuvre de stratégies qui en étaient imprégnées.

Exemple de croyance généralisante et potentiellement limitante: "cette entreprise du secteur public est truffée de fonctionnaires DONC elle ne peut pas être efficace"

Exemple de croyance potentiellement aidante interessante à travailler: "les salariés de notre entreprise publique ont été capables en une semaine et par une météo adverse et violente, de rétablir le service sur l'ensemble du territoire au prix d'un déploiement dénergie incroyable; ils sont capables, coûte que coûte, de mobiliser leur énergie pour que le client soit servi."

 

Ce qui est important est d'identifier les talents et les croyances qui nous aident à avancer (les croyances aidantes ou positives) et celles qui nous en empêchent (les croyances négatives ou "limitantes", pour reprendre la terminologie de la PNL).  Les croyances limitantes nous empêchent de nous donner à fond, de laisser s’exprimer tout notre potentiel et de déployer toutes nos ressources.

 

La beauté de la chose c'est bien qu'il est possible de remplacer les croyances limitantes par des croyances positives. Rappelez-vous vos succès. Souvenez-vous de ce que vous avez réussi. Quel que soit le domaine. Identifiez quels étaient vos ressentis et ce que vous aviez mis en oeuvre. C'est la première marche.

Travailler ses succès, mettre en évidence ses processus personnels de réussite, c'est donner aux croyances aidantes plus de place. C'est nourrir son courage et son énergie. C'est se donner plus de moyens de réussir.

 

Décider d’adopter consciemment des croyances positives nécessite cependant aussi de la détermination et du courage.  Cela implique de décider de mettre en oeuvre une démarche qui n'est pas forcément dans nos habitudes. Le courage de se regarder, de se considérer tel que l’on est vraiment, de reconnaitre que l’on est pas parfait mais que l'on est équipé en talents et en savoir-faire. C'est alors qu'il convient de se demander: "Et maintenant, que puis-je faire de ce que j'ai, pour servir mon projet?"

 

Pour les organisations, l'I.A. ("Investigation Appréciative" ou Appreciative Inquiry" dans l'univers anglo-saxon) est une démarche en vogue largement inspirée par cette démarche. Ele accompagne efficacement la gestion du changement et le management du développement et le travail de cohésion d'équipe.

 

 

"Le pessimiste se plaint du vent adverse, l'optimiste forcené attend que le vent tourne, le marin avisé ajuste sa voilure".

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 15:27

Voir le Fichier : InterviewCsltN.pdf

Management et pédagogie active

"Fair Faire et Faire Fair"

Comprendre les séquences de la marche c'est bien

Savoir marcher c'est mieux ...

 

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 12:09

Un article des Echos ce matin. Intéressant, il montre une réelle évolution dans la perception du coaching : Démarche qui permet au manager de faire le point et dégager des zones d’avancement dans ses pratiques managériales. Qui permet de « Les faire grandir »(sic)

Trois champs majeurs sont pointés dans l’article : le champ de la communication (relationnel, décodage, intercations), de la gestion du changement, de la gestion des émotions et du stress.

Signe des temps ? Maturation ? Le Coaching sort de l’ornière dans laquelle il s’était laissé enfermer. Le Coaching n’est donc – évidemment - pas du Conseil. Le Coaching n’est donc – évidemment - pas un outil thérapeutique. Ni Conseil en relooking, ni gourou, ni soutien psychologique. Mais un véritable outil d’accompagnement des managers.

 

Peut-être simplement « partenaire en réussite ». Parce que, de toute manière, on ne réussit jamais vraiment seul. La plupart de celles et ceux qui ont parcouru un chemin bordé de succès le savent bien.

C’est bon de l’entendre.

 

Autre point souligné par la sociologue Valérie Brunel : « Certains responsables (..) demeurent réticents à cette pratique en raison de son aspect réflexif, donc potentiellement psychologisant… ».

 

Qu’il y ait un aspect réflexif, c’est évident. Car comment faire le point de ses pratiques managériales, sans faire une démarche réflexive. Mais il y a une différence de taille entre le réflexif et le thérapeuthique… Le coaching ne soigne pas une blessure, il organise le succès dans l’action.
Il est en effet important de souligner un autre point essentiel : IL N’Y A PAS DE COACHING EFFICACE SANS ACTION. Car le point clé est que le coaching est tout entier et d’abord orienté vers l’action, la mise en œuvre. Il ne regarde pas vers le passé mais vers l’avenir. Le regard sur sa propre histoire sert le plus souvent à identifier ses vraies ressources, celles qu’on peut mettre au service de ses objectifs.

 

Il y a dans le Coaching plus de la démarche stratégique (Objectif statégique, SWOT analysis, plan d’actions, suivi) que de la démarche « psycholo - gisante ».

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