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  • : Pietro COSSU Absysconsult Management et Coaching
  • : Management, Team Building, Communication, Equipes, Coaching de managers et dirigeants, Accompagnement du changement, Stratégie et Formation des managers, Communication interpersonnelle, Leadership, Affirmation de soi, Gestion de conflits, Négociation
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  • Pietro COSSU contact: pietro.cossu@wanadoo.fr
  • Dirigeant, Coach, Formateur
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Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 23:27
Lieu de Stages et Séminaires à 2 heures de Paris - dans le PERCHE

Vos séminaires, réunions ou coachings d'équipe dans un lieu exceptionnel à moins de deux heures de Paris. Dans le Perche. Dans un vallon privé, sur un lieu historiquement fondateur, à Moutiers au Perche.

Recentrer votre énergie et l'énergie de vos équipes, travailler à de nouvelles dynamiques, faire un travail de fond et durable. Changer de cap ensemble. Partager. Mettre en perspective. Mettre en oeuvre.

Le Domaine de la Louveterie est un endroit particulièrement indiqué pour travailler au calme.

J'y héberge vos séminaires internes.

J'y accompagne vos équipes.

www.domainedelalouveterie.com

pietro.cossu@wanadoo.fr

0622474271

Lieu de Stages et Séminaires à 2 heures de Paris - dans le PERCHE
Lieu de Stages et Séminaires à 2 heures de Paris - dans le PERCHE
Lieu de Stages et Séminaires à 2 heures de Paris - dans le PERCHE
Lieu de Stages et Séminaires à 2 heures de Paris - dans le PERCHE
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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 01:35

Cette étude d'Harvard confirme une tendance forte.

La méditation est devenue une pratique courante, parfois encore perçue marginalement comme une démarche teintée "new age", elle est présente dans des groupes MBSR dans les entreprises...

Dans les pratiques spirituelles, la méditation n'a pas d'objectif précis, elle relie - suivant les sensibiltés - au "Tout", au "divin", aux "forces de la nature", etc.... Cependant Sun Tsu dans son approche de l'art du guerrier relève l'extrème capacité du "guerrier méditant" à se connaître lui-même, à être présent, "alerte", ouvert, puissant, lucide, capable de dépasser ses peurs et d'actions adaptatives fulgurantes.

Sur un plan plus large, y compris dans un environnement laïque, ceux qui pratiquent l'art de la méditation savent que la méditation n'apporte pas seulement une forme d'apaisement, mais aussi une forte capacité d'être présent à soi et à son environnement. Elle apprend à être totalement conscient (mindfull), renforce l'acuité intellectuelle, permet d'être plus ouvert au moment présent à tout instant, de mieux se connaître et par conséquent donne une capacité de discernement accrue.

Les sept points relevés par l'étude d'Harvard sont des points que connaissent bien nombre de grands leaders qui pratiquent la méditation:

- elle accroît la conscience de soi (traduction pauvre de "self awareness")

- elle augmente la capacité de concentration

- elle protège de l'impacts limitant des bouffées émotionnelles

- elle augmente la capacité d'écoute et l'ouverture à la compréhension de multiples points de vues et par conséquent facilite naturellement la créativité

- elle développe le sens de la responsabilité envers son environnement ou sa communauté

- elle aide à distancier et à penser "out of the box"

- elle permet in fine de mobiliser plus "d'énergie focalisée"

J'ajouterai qu'elle renforce la capacité à discerner l'essentiel et à rester soi et en prise avec la réalité, quand soudainement tout s'emballe autour de soi, quand une crise survient quelque soit sa gravité. Elle permet d'échapper à l'anxiété, aux crises et aux désordres physiques et psychiques liées au sur-stress. Ou que ce soit. Dans la vie personnelle. Sociale. Professionnelle.

Des groupes de mindfulness se développent un peu partout, aussi bien dans les pratiques thérapeutiques, qu'en "ville"ou en entreprise. Les pratiques originelles n'avaient pas cette vocation opérationnelle. Mais on constate quand même que la plupart des méditants sont plus heureux, plus sereins et plus efficaces.

Cette démarche fait partie de ma pratique personnelle. Et j'ai inclus depuis deux ans, et presque systématiquement, une initiation à la mindfulness dans les accompagnements de dirigeants et de managers. Avec un accueil incroyablement favorable et surtout des retours très gratifiants et un impact valorisant pour le coaché (et pour moi aussi.... !!!). La mise en place de groupes de mindfulness est - d'ailleurs - aussi une vocation des interventions d'accompagnement des équipes.

 

 

Parmi ces leaders qui ont une pratique de la méditation: Steve Jobs, Bill George, Thierry Marx, Rupert Murdoch, Ray Dalio, Jeff Weiner, etc...

 

Voir aussi le livre de David Gelles, journaliste au New York Times: "Mindfull Work" 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 21:49

Apprendre à être soi et communiquer avec ses meilleures ressources... hors des schémas standardisés

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 17:40

Tiré de l'Interview P. Cossu: http://sapiens.over-blog.com/2014/03/thierry-marx-icone-du-nouveau-paradigme-managerial.html

Le sens de l’innovation collective ... janvier 2013...

Magnifique, je ne m'en lasse pas !!

 

" il n’y a pas de conflit entre tradition et innovation et c’est ce que j’explique à mes collaborateurs: un plat traditionnel est un plat innovant qui a réussi. Il y a une énergie de l’innovation, sentir que dans cette maison l’innovation est omniprésente, que donc la réflexion est omniprésente, crée une énergie pour les collaborateurs qui est assez incroyable car nous n’avons exclu personne de la création. On estime que la créativité n’est pas réservée à une élite qui passerait son temps à penser. Donc nous impliquons tous les collaborateurs à devenir eux aussi des acteurs de la création. Et ça change tout" (Thierry Marx)

 

De fait, une fois par mois, chaque service organise un atelier auquel tous participent, y compris les jeunes commis dont les idées nourrissent les réflexions car  

"les pépites sont dans l’entreprise(...). Ici vous avez 400 personnes en moyenne de 15 ou 20 nationalités différentes, ce sont des gens qui ont des expériences de vie, des expériences extrêmement intéressantes, des mines d’or. Y compris le type qui nettoie la vaisselle ou les sols, qui a vécu ici ou là, au Mali ou tel endroit qui a acquis des connaissances que vous vous n’avez pas et ce sont des choses dont vous tirez profit… et lui s’épanouira dans l’entreprise " (Thierry Marx)

 

(propos recueillis par Pietro COSSU)

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 15:52
Le Consultant "Accompagnateur". FAIRE ce que l'on EST ..... et Être le changement plutôt que de courir derrière

Aider les Organisations et les personnes à "devenir elles-même le changement" , naturellement, comme la vie nous y invite chaque jour ... 

... plutôt que de courir derrière lui, par à-coups,

... et tenter de nous adapter, par je ne sais quel modèle extérieur, à ce qui est déjà.... le passé.

 

Comme la chouette de Minerve: quand on l'entend chanter, il est déjà trop tard..

 

Pour souligner ce sujet qui me tient à coeur, je restitue, tout en bas de cet article, une chronique de Denis Meignan d'Avril 2015, à propos du rôle des consultants, et que je trouve particulièrement juste et d'actualité.

 

 

Dans toutes mes missions d'accompagnement de dirigeants, managers et d'équipes, il y a un phase incontournable et primordiale: l'attention portée à ce que l'on est. Être soi - que l'on soit une personne ou une organisation est un facteur majeur de la réussite.

Être une personnalité - ou une organisation - conforme à un modèle extérieur "importé" est un facteur d'entropie, de stress, ... et bien souvent d'échec ou de rejet... L'énergie utilisée pour être ce que l'on n'est pas, pour mettre en place un modèle d'organisation qui ne nous représente pas - en d'autres mots non conforme à notre "ADN" - est autant d'énergie non mise au service de ce qui nous porte vraiment, notre vrai mode de fonctionnement. Notre modèle propre et vivant. Vivant ... donc capable de s'adapter seul - et en conscience - aux changements, aux incertitudes, aux complexités, aux ambiguités des clients, des marchés, des contextes sociaux, etc...

Le rôle du leader est plus d'accompagner et de faciliter l'émergence de cette identité propre et de préserver sa vitalité.

Et pour le consultant, l'ère de "l'expertise de remplacement" est révolue car lorsqu'il a terminé ses recommandations, tout est à faire... par ceux à qui la lettre de mission arrive, qui vont devoir mettre en oeuvre ce qui ne leur appartient pas et qui vont devoir revêtir l'armure figée des recommandations, quand tout les appelle à l'adaptabilité du vivant. Pas étonnant que 70% des projets de changement n'atteignent pas leurs objectifs....

Pour le consultant, l'ère est à l'accompagnement des leaders et des organisations. Aider une organisation à révéler ses forces, ses talents, son modèle PROPRE de réussite, c'est l'aider à agir en conscience et à affronter son environnement avec vitalité et confiance, pour mettre en oeuvre sa créativité, sa capacité d'adaptation, sa capacité d'observation, de compréhension du changement...  Cent fois plus vite que n'importe quel expert, puisque "ceux qui font" sont déjà en train de vivre le changement - et il s'agit simplement de les aider à conscientiser ce rôle - quand l'expert en est encore à le sonder...

Je suis reconnaissant à Denis Meingnan, de souligner l'importance des démarches d'accompagnement comme l'Appréciative Inquiry que je porte enracinée en moi depuis toujours, y compris lorsque j'étais moi-même dirigeant,  avant même d'en avoir connu les porte-drapeau, à Cleveland ou à Paris. http://ifai-appreciativeinquiry.com/

Car il ne s'agit plus de proposer un modèle. Il s'agit d'aider l'organisation ou la personne à faire émerger son mode de fonctionnement, son mode d'être en situation de succès.

Répondre en profondeur à ceci: comment je fais et qu'est-ce que je mets en oeuvre quand je réussis? Qu'est-ce qui me pousse, qui m'anime?  

Puis accompagner et encourager la créativité. Chercher. Créer. Comme n'importe quel être vivant dans son milieu confronté à un défi, ou simplement à l'évolution quotidienne... instable et capricieuse et changeante et incertaine et complexe... de son environnement.. 

et Mettre en oeuvre, Agir... et  FAIRE "avec" ce que l'on est, et "pour" l'objectif qu'on nous a - ou qu'on s'est - fixé. 

 

Et au total aider les Organisations et les personnes à devenir elles-même le changement - naturellement, comme la vie nous y invite chaque jour - plutôt que de courir derrière, par à-coups, et tenter de nous adapter, par je ne sais quel modèle, à ce qui est déjà.... le passé.

Voici cette très belle chronique du 1er Avril 2015
De Denis Meingnan Chronique du JDN
Vers le consultant facilitateur

Depuis quelque temps, de plus en plus de voix se font entendre pour mettre en avant la nécessaire évolution du métier de consultant.

Des Big Eight aux Big Four

Pourquoi des consultants en management ?

De manière concrète, les directions des organisations ont fait et font appel aux consultants en management pour leur expertise sectorielle ou métier et surtout leur capacité à planifier et gérer certains de leurs projets. Il s’agit le plus souvent de projets liés à la définition et la mise en place de nouvelles structures, nouveaux modes de fonctionnement, nouveaux systèmes d’information... Les consultants sont donc une ressource utilisée ponctuellement dans le temps par les organisations et de manière plus ou moins autonome pour définir mais surtout porter un changement même si souvent les compétences pour ce faire existent en leur sein.

Une majorité de projets de changement n’atteint pas ses objectifs

Cependant il faut bien noter que depuis les années 90, qu’il s’agisse des études duGartner, de McKinsey, d’IBM, etc. il est reconnu qu’approximativement 70% des projets de changement n’atteignent pas leurs objectifs soit en termes de délais, budget ou satisfaction des parties prenantes. Une des principales raisons évoquées pour expliquer ce chiffre étonnant est la difficulté à passer du mode projet à la nouvelle situation amenée avec le changement. Problématique qui est encore renforcée par l’intervention des consultants qui sont rarement missionnés pour gérer la pérennisation des dispositifs qu’ils ont définis et installés.

Le monde est devenu VUCA

Par ailleurs le monde, en particulier celui des organisations, est devenu VUCA(Volatility, Uncertainty, Complexity and Ambiguity), comme l’expriment les américains. C’est-à-dire en français que « tout change tout le temps » et qu’il faut que les organisations comme les individus s’adaptent perpétuellement. Principalement cela signifie deux choses. D’une part les organisations ne peuvent plus faire réaliser par des consultants des plans, même à trois ans, qu’elles n’auraient qu’à suivre linéairement avec leur appui et d’autre part elles doivent impliquer le plus tôt possible leurs collaborateurs dans la définition des changements pour bien prendre en compte les spécificités de leur contexte et de ses contraintes ainsi qu’éviter les difficultés liées à leur mise en place et leur pérennisation.

Déployer des ateliers collaboratifs

Pour s’adapter à ce nouveau contexte qui nécessite un engagement multiforme des collaborateurs et de leur management, il y a plusieurs approches possibles. La réalisation avec eux d’ateliers collaboratifs est certainement l’une de celles qui est la plus porteuse de résultats. En effet, elle permet aux collaborateurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pour contribuer à la définition puis la mise en œuvre des actions qui vont leur permettre de relever les différents défis auxquels leur organisation doit faire face.

Préférer les ateliers collaboratifs en grands groupes

Pour autant, tous les ateliers collaboratifs ne sont pas identiques. Il y a les ateliers avec une dizaine de personnes et ceux qui peuvent en rassembler plusieurs centaines voir jusqu’à plus d’un millier. Même s’ils nécessitent une préparation et une animation différente, comme l’Appreciative Inquiry, la Future Search, l’Open Space Technology, le World Café, etc., ainsi que des technologies puissantes et flexibles permettant d’augmenter leur portée et leur efficacité, les seconds sont préférables aux premiers. En effet, ils offrent la possibilité de mobiliser un plus grand nombre de collaborateurs et donc de mieux les engager dans la définition et la mise en place des actions à réaliser. Il existe actuellement de nombreux éditeurs qui proposent des outils logiciels pour développer une interactivité simple (vote ou questions/réponses) lors des séminaires mais il y encore peu de solutions qui permettent de réaliser de véritables ateliers collaboratifs en grands groupes. Il y a notamment l’américain Covision (http://www.covision.com) et la startup française Stormz (http://stormz.co) dont l’outil très flexible et puissant permet de concevoir des ateliers basés sur des méthodologies éprouvées en grands groupes ou en petits groupes (créativité, design thinking, prise de décision…).

Passer du consulting à la facilitation

Comme dans les années 90, le métier de consultant doit à nouveau évoluer. A cette époque les consultants qui s’impliquaient dans la mise en œuvre de leurs préconisations ont été préférés aux simples réalisateurs de rapports. La plus grande part des consultants vont devoir maintenant passer de la réalisation d’entretiens, de leur formalisation, de la définition et de la présentation de préconisations puis leur mise en œuvre avec la conduite du changement adaptée à d’autres activités. Il va s’agir pour eux de devenir des facilitateurs mobilisant et catalysant les idées ainsi que les énergies des collaborateurs à travers des ateliers collaboratifs de différents types et de différentes tailles. Pour autant, il ne faut pas considérer que les activités habituelles des consultants vont disparaître pour être intégralement remplacées par la réalisation d’ateliers collaboratifs comme le laissent supposer certains. Elles vont rester mais être mises au second plan dans la plupart des cas ou réservées à des interventions particulières plutôt centrées sur le transfert de connaissances.

Intégrer de nouvelles compétences

Dans ce contexte, les consultants vont devoir acquérir des compétences de facilitation et en particulier les suivantes :

  • Capacité à réaliser le design d’ateliers collaboratifs en alternant phases d’ouverture et phases de recentrage ;
  • Savoir-faire d’animation « neutre » par rapport aux interactions et productions des professionnels mobilisés ;
  • Pratique des différents formats d’ateliers collaboratifs en grands groupes comme le World café, l’Open Space Technology,la Future Search, l’Appreciative Inquiry, etc. ou en petits groupes comme le team building, la prise de décision, la créativité, etc.
  • Savoir-être de conservation d’une sérénité et d’une ouverture quelques soient les aléas rencontrés.

Ce qui va être certainement un challenge pour eux, notamment car leur positionnement par rapport au coach d’organisation va être moins clair. Néanmoins cela leur permettra de garantir un meilleur ancrage dans les organisations des dispositifs qu’ils contribueront à faire émerger parce que leurs futurs utilisateurs auront été mobilisés et auront participé à leur définition.

 

 

01/04/15 15:58

Vers le consultant facilitateur

Depuis quelque temps, de plus en plus de voix se font entendre pour mettre en avant la nécessaire évolution du métier de consultant.

Des Big Eight aux Big Four

Pourquoi des consultants en management ?

De manière concrète, les directions des organisations ont fait et font appel aux consultants en management pour leur expertise sectorielle ou métier et surtout leur capacité à planifier et gérer certains de leurs projets. Il s’agit le plus souvent de projets liés à la définition et la mise en place de nouvelles structures, nouveaux modes de fonctionnement, nouveaux systèmes d’information... Les consultants sont donc une ressource utilisée ponctuellement dans le temps par les organisations et de manière plus ou moins autonome pour définir mais surtout porter un changement même si souvent les compétences pour ce faire existent en leur sein.

Une majorité de projets de changement n’atteint pas ses objectifs

Cependant il faut bien noter que depuis les années 90, qu’il s’agisse des études duGartner, de McKinsey, d’IBM, etc. il est reconnu qu’approximativement 70% des projets de changement n’atteignent pas leurs objectifs soit en termes de délais, budget ou satisfaction des parties prenantes. Une des principales raisons évoquées pour expliquer ce chiffre étonnant est la difficulté à passer du mode projet à la nouvelle situation amenée avec le changement. Problématique qui est encore renforcée par l’intervention des consultants qui sont rarement missionnés pour gérer la pérennisation des dispositifs qu’ils ont définis et installés.

Le monde est devenu VUCA

Par ailleurs le monde, en particulier celui des organisations, est devenu VUCA(Volatility, Uncertainty, Complexity and Ambiguity), comme l’expriment les américains. C’est-à-dire en français que « tout change tout le temps » et qu’il faut que les organisations comme les individus s’adaptent perpétuellement. Principalement cela signifie deux choses. D’une part les organisations ne peuvent plus faire réaliser par des consultants des plans, même à trois ans, qu’elles n’auraient qu’à suivre linéairement avec leur appui et d’autre part elles doivent impliquer le plus tôt possible leurs collaborateurs dans la définition des changements pour bien prendre en compte les spécificités de leur contexte et de ses contraintes ainsi qu’éviter les difficultés liées à leur mise en place et leur pérennisation.

Déployer des ateliers collaboratifs

Pour s’adapter à ce nouveau contexte qui nécessite un engagement multiforme des collaborateurs et de leur management, il y a plusieurs approches possibles. La réalisation avec eux d’ateliers collaboratifs est certainement l’une de celles qui est la plus porteuse de résultats. En effet, elle permet aux collaborateurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pour contribuer à la définition puis la mise en œuvre des actions qui vont leur permettre de relever les différents défis auxquels leur organisation doit faire face.

Préférer les ateliers collaboratifs en grands groupes

Pour autant, tous les ateliers collaboratifs ne sont pas identiques. Il y a les ateliers avec une dizaine de personnes et ceux qui peuvent en rassembler plusieurs centaines voir jusqu’à plus d’un millier. Même s’ils nécessitent une préparation et une animation différente, comme l’Appreciative Inquiry, la Future Search, l’Open Space Technology, le World Café, etc., ainsi que des technologies puissantes et flexibles permettant d’augmenter leur portée et leur efficacité, les seconds sont préférables aux premiers. En effet, ils offrent la possibilité de mobiliser un plus grand nombre de collaborateurs et donc de mieux les engager dans la définition et la mise en place des actions à réaliser. Il existe actuellement de nombreux éditeurs qui proposent des outils logiciels pour développer une interactivité simple (vote ou questions/réponses) lors des séminaires mais il y encore peu de solutions qui permettent de réaliser de véritables ateliers collaboratifs en grands groupes. Il y a notamment l’américain Covision (http://www.covision.com) et la startup française Stormz (http://stormz.co) dont l’outil très flexible et puissant permet de concevoir des ateliers basés sur des méthodologies éprouvées en grands groupes ou en petits groupes (créativité, design thinking, prise de décision…).

Passer du consulting à la facilitation

Comme dans les années 90, le métier de consultant doit à nouveau évoluer. A cette époque les consultants qui s’impliquaient dans la mise en œuvre de leurs préconisations ont été préférés aux simples réalisateurs de rapports. La plus grande part des consultants vont devoir maintenant passer de la réalisation d’entretiens, de leur formalisation, de la définition et de la présentation de préconisations puis leur mise en œuvre avec la conduite du changement adaptée à d’autres activités. Il va s’agir pour eux de devenir des facilitateurs mobilisant et catalysant les idées ainsi que les énergies des collaborateurs à travers des ateliers collaboratifs de différents types et de différentes tailles. Pour autant, il ne faut pas considérer que les activités habituelles des consultants vont disparaître pour être intégralement remplacées par la réalisation d’ateliers collaboratifs comme le laissent supposer certains. Elles vont rester mais être mises au second plan dans la plupart des cas ou réservées à des interventions particulières plutôt centrées sur le transfert de connaissances.

Intégrer de nouvelles compétences

Dans ce contexte, les consultants vont devoir acquérir des compétences de facilitation et en particulier les suivantes :

  • Capacité à réaliser le design d’ateliers collaboratifs en alternant phases d’ouverture et phases de recentrage ;
  • Savoir-faire d’animation « neutre » par rapport aux interactions et productions des professionnels mobilisés ;
  • Pratique des différents formats d’ateliers collaboratifs en grands groupes comme le World café, l’Open Space Technology,la Future Search, l’Appreciative Inquiry, etc. ou en petits groupes comme le team building, la prise de décision, la créativité, etc.
  • Savoir-être de conservation d’une sérénité et d’une ouverture quelques soient les aléas rencontrés.

Ce qui va être certainement un challenge pour eux, notamment car leur positionnement par rapport au coach d’organisation va être moins clair. Néanmoins cela leur permettra de garantir un meilleur ancrage dans les organisations des dispositifs qu’ils contribueront à faire émerger parce que leurs futurs utilisateurs auront été mobilisés et auront participé à leur définition.

 

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 10:01

Cet article des Echos reprend de manière intéressante les tendances qui commencent à devenir des signes forts de changements dans les organisations.....

Car nous n'en sommes plus au stade des "signaux faibles", soulignés par les premiers articles de ce blog. Mais bien aux premières marches "bétonnées".

Il ne s'agit pas de s'affoler, mais pas non plus d'ignorer ces mouvements de fond... et de préparer en conscience ses organisations, les leaders et les cadres qui ont en charge leur fonctionnement.

Ce n'est pas seulement un enjeu d'adaptation, mais bien un enjeu de performance... comme l'indique Jean Pierre Letartre, auteur de cet article et comme les derniers articles de ce blog le montrent au travers de l'expériences de multiples acteurs économiques.

"Les dirigeants qui voient leur entreprise comme un partenaire du bien-être social sont plus performants sur leurs marchés..."

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 10:06

Ancien DRH (Groupe SUEZ/Lyonnaise des Eaux puis à l' INA), Jean Pagès a été un de mes formateurs au Coaching d'entreprise. Président de l'Institut Français d'Appreciative Inquiry, il est aussi l'un des porte drapeau de l'approche positive du management, et coach de haut niveau. Cette lecture est un moment de plaisir.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 22:38

Tour à tour, Guides Présents et Silencieux, Grands Serviteurs et Facilitateurs....

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 12:04

"Les questions qui questionnent" à propos du management et de l'émergence de nouveaux styles...
L'action Aetna au NYSE est passée de 30 USD début 2012 à 100 USD début 2015 meilleure performance boursière du moment sur son secteur. Agonisante dans les années 90 elle est au 4ème rang des assureurs santé aux Etats Unis

Le titre du New York Times est évidemment un peu "provoc'" ;-)

M. Bertolini n'est pas un "aventurier", ni un "allumé", pardon pour le terme un peu trivial. Parler d'illuminé aurait pu être source de confusion pour les plus puristes et initiés des lecteurs.

Il est un patron représentatif de ces explorateurs conquérants, une sorte de "leading edge manager", de ceux qui ouvrent les voies et s'exposent.

Sa démarche? Offrir à ses employés les moyens, les ressources pour être "plus" ou "mieux" de ce qu'ils sont vraiment. En d'autres termes les mettre en conditions de s'approprier encore plus leurs ressources personnelles, au plus grand bénéfice personnel et commun. En l'occurrence en offrant à ses employés des séances de yoga et de mindfullness (méditation en conscience). Pour les profanes, ceci n'a rien de mystique, sauf si on veut donner un sens spirituel à sa démarche (comme toute autre démarche du quotidien d'ailleurs... ). Il s'agit plutôt d'une discipline apportant une meilleure perception de soi et de son environnement, une plus grande sérénité (sérénité n'est pas mollesse, les meilleurs pilotes de chasse gèrent leur sang froid exactement de cette manière, en étant superbement "centrés"), un discernement et une capacité d'action d'un grande justesse.

Être bien et mieux dans sa peau dans la vie et au travail pour le plus grand bénéfice de la personne et de l'entreprise en quelque sorte... La seule déclaration d'intention authentique produit un effet de curiosité et d'enthousiasme dans l'organisation. Le faire et s'y tenir produit un effet de booster... aussi pour les performances et la compétitivité...

"In case there was any doubt, Mr. Bertolini, who runs one of America’s 100 largest companies by revenue, wants to make it clear he is a different sort of C.E.O."..


http://www.nytimes.com/2015/03/01/business/at-aetna-a-ceos-management-by-mantra.html?_r=1

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 15:12

http://www.tv-replay.fr/redirection/24-02-15/le-bonheur-au-travail-arte-11008056.html

Parlez-moi d'amour....

J'en parlais, il y a trois semaines... du Bonheur en Entreprise.

Le 24 Février 2015Arte a diffusé ce documentaire qui illustre bien les travaux récents des auteurs de "Liberté et Cie", et surtout le résultat de ceux - entreprises, équipes, services, "business units", qui se sont engagés dans cette approche aux allures rebelles pour certains, révolutionnaires et géniales pour d'autres.

 

Le mieux qu'on puisse en dire, c'est qu'ici, il n'y a pas de dogme, mais un degré hautement assumé de pragmatisme et par voie de conséquence de capacité d'ajustement.

 

Pas de discours inutiles sur le pourquoi et le comment du "tout change tout le temps". On le sait. Et "on EST" soi-même ce changement. Et on agit de manière raisonnée, en rendant la Responsabilité, la Confiance et la Latitude d'action à ceux qui "font" l'entreprise. Le Management est là pour "Accompagner", Faciliter, Servir. Facteurs d'accélération et de faisabilité, rendant au Service son sens le plus noble et le plus utile.

 

Le plus difficile pour les managers et les dirigeants - dont j'ai fait longtemps partie avant d'accompagner et d'aider au changement , c'est le rapport aux contrôles. La peur des dérapages, d'être submergé par les "tire-au-flanc", par des logiques de pouvoir, par des fraudes... Ces craintes qui sont des freins magnifiques, ont été dépassées par les explorateurs de ces nouveaux "modèles" concrets. Je met "modèle" entre guillemets parceque c'est justement ce qu'il ne sont pas vraiment. Ils sont générés à chaque fois par l'organisation elle-même.

 

Les nouvelles démarches d'accompagnement au changement (et notamment l'Appreciative Inquiry, dont il est question aussi dans plusieurs sujets de ce blog) sont un outil tout désigné pour faire émerger ces modes de fonctionnement, efficaces, durables, et dans lesquels aussi bien les salariés, que les managers, les dirigeants et les actionnaires sont in fine plus heureux.

 

Mias avouons-le, nous sommes encore en grande partie guidés par ces peurs évoquées quelques lignes plus haut ... . Et c'est normal, les dirigeants d'aujourd'hui - et j'en étais - ont été formés à l'école du "contrôle bien compris" et aux modèles managériaux du manageur-pilote, Capitaine/Maître après Dieu, voire dans le meilleurs des cas du "manager-sauveur", mais surtout pas du "Manager-Serviteur" (comme quelques avant-gardistes, ces curieux qui explorent... un peu avant l'heure... et parfois un peu trop tôt ;-) ).

 

Et ceux qui ont su dépasser ces craintes et "faire avec" sont, d'un point de vue stratégique, les vrais "barbares", donc les conquérants et la noblesse de demain. Car leurs entreprises prospèrent là où d'autres piétinent... Comme Favi qui vend des pièces de boîtes de vitesse à l'industrie automobile chinoise... Ou la Biscuiterie Poult ressuscitée et créative, sur un marché reconquis.

 

Et ils mettent en exergue les coûts monstrueux - en termes financiers, en termes d'organisation et en termes - humains que cette culture du contrôle porte en elle.

Tout ça ne veut pas dire d'ailleurs que tout contrôle est aboli. Ca veut d'abord dire que rien ne vient supplanter la confiance et que la "régulation" se fait "de l'intérieur", pour peu qu'on "ne fasse pas semblant". Car comme le dit un des dirigeants de cette nouvelle race d'entreprises : "Bien-sûr qu'il y a encore des documents de contrôle ou de suivi à remplir, mais uniquement ceux qui sont exigés par nos clients dans le cadre de leur suivi de qualité"... Car dans ces entreprises, on est aussi guidé par "l'amour" du client. Peut-être aussi par "l'amour" du métier. Et on ne verra pas d'inconvénient à se conformer aux exigences des régulateurs dans les professions règlementées, où "l'amour de la sécurité du client" est enraciné ;-) 

Car tous ces mots ne semblent pas faire peur aux nouveaux "conquérants" de "l'amour de l'entreprendre ensemble".

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